Rhinithes non allergiques

Le nares ou rhinite inflammatoire à éosinophiles

Il s’agit d’une hyperréactivité nasale. Les symptomes ressemblent à ceux de l’allergie : obstruction nasale, éternuements, hypersécrétion et éternuements, hyposmie ou anosmie. Le bilan allergique est négatif. Son traitement fait appel aux corticoïdes locaux. La chirurgie (septoplastie, turbinoplastie par radiofréquence ou au laser) peut parfois permettre aux corticoïdes locaux d’etre plus efficaces en améliorant la ventilation nasale et en permettant aux gouttes de mieux pénétrer dans le nez.

Les rhinites non inflammatoires :

La rhinite vasomotrice 

Se traduit par une obstruction nasale à bascule, un écoulement plus ou moins important antérieur ou postérieur sans troubles de l’odorat, une pesanteur faciale. Les symptômes sont souvent plus nets en position allongée ou lors des changements de température (choc thermique). Le bilan allergique est négatif. Le traitement repose sur les corticoïdes locaux ou sur la chirurgie (turbinoplastie voire septoplastie si la cloison nasale est déviée ce qui est assez fréquent).

Les rhinites médicamenteuses 

Certains antihypertenseurs, l’aspirine, les décongestionnants nasaux quand ils sont utilisés de manière excessive.

La rhinite hormonale

Chez la femme enceinte

La rhinite atrophique 

Ozène quand elle est primitive. Secondaire après turbinectomie inférieure excessive, radiothérapie externe. Elle se traduit par des croutes malodorantes. Son traitement fait appel à des lavages de nez réguliers, aux cures thermales.