Les examens

Examen gynécologique

PREVENTION – DIAGNOSTIC
L’examen gynécologique est précédé d’un entretien de quelques minutes très utile pour évaluer les facteurs de risques de chaque patiente et identifier sa problématique personnelle. L’examen est réalisé sur une table permettant le relâchement de la patiente : étendue sur le dos, hanches et genoux fléchis, fesses à la limite de la table et talons dans des étriers. De cette manière, l’examen gynécologique est tout à fait indolore.

Après inspection des organes génitaux externes, la pose d’un spéculum à usage unique adapté à la morphologie de chaque patiente permet de voir le col et les parois du vagin. Le toucher vaginal est réalisé en introduisant un ou deux doigts dans le vagin, l’autre main déprimant doucement l’abdomen : ainsi, le vagin, le col de l’utérus, le corps de l’utérus et les ovaires peuvent être palpés. Parfois, il est nécessaire d’effectuer un toucher rectal pour compléter l’examen et mieux palper l’utérus et les ovaires.
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Frottis cervico vaginaux

PREVENTION
Quoi ? Prélèvement de cellules sur le col de l’utérus, permet de dépister les dysplasies du col de l’utérus et la présence de virus. Le dépistage sur frottis (dépistage facile lors par exemple de la visite habituelle) offre la possibilité de détecter les lésions suffisamment tôt (au stade de dysplasies faibles à modérées voire sévères) pour permettre un traitement efficace, ce qui a permis de réduire l’incidence du cancer du col utérin, car il s’écoule en moyenne 12 ans entre le premier stade des dysplasies et le début du cancer.

Quand ? Cet examen doit être débuté vers 25 ans ou le début de l’activité sexuelle s’il est plus tardif, et cesse à 65 ans.

Fréquence : 2 frottis normaux à 1 an d’intervalle, puis tous les trois ans ensuite. Il peut être plus fréquent en cas d’activité sexuelle précoce, de partenaires multiples, de tabagisme, ou de déficit immunitaire. Eviter de réaliser le frottis en période de règles. C’est entre 30 et 40 ans qu’il est le plus important d’avoir des frottis car c’est une période où on découvre le plus d’anomalies et après 35 ans qu’on découvre le plus de lésions de haut grade.

Comment ? En position gynécologique, avec exposition du col avec un spéculum.

Douleur : Absente.

Durée de réalisation : 3 mn.

Risque : aucun

Conséquence : parfois petits saignements dans les heures qui suivent.

Résultat : Délai de réponse : entre 7 et 15 jours. Généralement le médecin vous écrit uniquement en cas d’anomalie. La présence d’anomalies cellulaires mineures, encore appelées modifications réactionnelles bénignes, sont provoquées par la ménopause et la prise de la pilule, la radiothérapie, la présence d’un stérilet, une infection bénigne ou une mycose.
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Typages viraux du col utérin

DIAGNOSTIC
Détermination du type de virus HPV présent sur le col utérin, directement sur les frottis cervico vaginaux.
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Colposcopie

DIAGNOSTIC

Quoi ? Examen du col avec une loupe éclairante, utilisant des colorants (acide acétique, Lugol). Permet de déterminer les zones suspectes du col et de faire des prélèvements (biopsies de col). La colposcopie n’est pas infaillible. Alors, si le col apparaît normal à la colposcopie, il est recommandé de procéder à un nouveau test de dépistage de l’HPV 12 mois plus tard (ou à un frottis cervico-utérin au bout de six et 12 mois). Si l’HPV est toujours présent ou si le frottis reste anormal, il est bon d’effectuer une autre colposcopie.

Quand ? Cet examen est indiqué en cas de frottis anormal. Eviter de réaliser le frottis en période de règles.

Comment ? En position gynécologique, avec exposition du col avec un spéculum

Douleur : absente à très modérée.

Durée de réalisation : 10 mn.

Résultat : Délai de réponse des prélèvements : entre 3 et 5 semaines jours. Généralement le médecin vous écrit.
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Biopsies de col

DIAGNOSTIC

Quoi ? Prélèvement de tissu col utérin permettant de déterminer au microscope le diagnostic, et d’orienter le traitement.

Comment ? Au cours d’une colposcopie

Douleur : absente à très modérée.

Préparation : aucune.

Durée de réalisation : 10 mn.

Délai de réponse : 3 à 5 semaines.

Risques : aucun

Conséquence : saignements dans les heures qui suivent

Résultats : Généralement, le gynécologue vous écrit pour vous annoncer les résultats et vous proposer si nécessaire des examens complémentaires ou un traitement.
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Hystérométrie

PREVENTION – DIAGNOSTIC

Quoi ? Calcul de la taille interne de l’utérus et du calibre interne du col

Comment ? Au cours d’un examen gynécologique, avec pose de spéculum

Quand ? Ne doit pas être réalisée si possibilité de grossesse en cours.

Pourquoi ? Précède la pose d’un stérilet pour en choisir la taille

Douleur : très modérée

Durée de réalisation : 3 mn

Risque : infection utérine

Conséquence : malaise passager dans 10 % des cas après l’examen ; petits saignements modérés dans les heures qui suivent.
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Test de Hünter (test post coïtal)

DIAGNOSTIC

Quoi ? Observation au microscope des spermatozoïdes contenus dans la glaire cervicale 6 à 12 heures après un rapport sexuel, quelques jours avant l’ovulation.

Qui ? Pour les couples présentant une infertilité

Comment ? Prélèvement de glaire puis examen au microscope ; parfois la qualité de la glaire sera améliorée par l’utilisation d’estrogènes quelques jours avant.

Douleur : nulle

Durée : 10 mn

Risque : Aucun

Conséquence : Aucune
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Culdocentèse

DIAGNOSTIC

Quoi? Prélèvement de liquide abdominal localisé dans le cul de sac de Douglas (en arrière de l’utérus)

Quand ? En cas de suspicion d’hémopéritoine (sang dans l’abdomen, lié à une grossesse extra utérine par exemple) ou de péritonite (liquide purulent dans l’abdomen)

Pourquoi ? La présence de sang lors d’une suspicion de grossesse extra utérine permet de décider sans hésitation d’une coelioscopie

Comment ? Au cours d’un examen gynécologique, avec pose de spéculum et utilisation d’une seringue

Douleur : modérée et brève

Risque : infection péritonéale
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Echographie

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude des tissus et organes pelviens (utérus, ovaires) à l’aide d’ultrasons

Comment ? Utilisation d’un appareil d’échographie. Il n’est généralement pas utile aujourd’hui de venir vessie pleine, car les organes sont bien étudiés par l’utilisation d’une sonde vaginale. L’utilisation d’une sonde vaginale peut heurter la sensibilité de jeunes enfants.

Douleur : absente

Préparation : aucune

Durée de réalisation : 10 mn

Délai de réponse : immédiat

Risques : aucun

Conséquences : aucune

Résultat : le gynécologue qui réalise l’examen vous en donne immédiatement les résultats, consignés sur un compte rendu d’échographie accompagnés des clichés.
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Hystérosonographie

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude de la cavité utérine à l’aide d’ultrasons et de l’instillation concomitante de sérum physiologique stérile dans l’utérus.

Comment ? Utilisation d’un appareil d’échographie et d’une sonde vaginale, avec instillation d’un peu de sérum physiologique stérile dans l’utérus. Il n’est généralement pas utile aujourd’hui de venir vessie pleine, car les organes sont bien étudiés par l’utilisation d’une sonde vaginale. L’utilisation d’une sonde vaginale peut heurter la sensibilité de jeunes enfants.

Pourquoi ? En cas de suspicion d’anomalie de la cavité utérine (saignements anormaux, polypes, fibromes, hyperplasie de l’endomètre). Permet parfois d’éviter une hystéroscopie.

Quand ? Ne doit pas être réalisée si possibilité de grossesse en cours.

Douleur[nbsp]: absente à très modérée

Préparation : aucune

Durée de réalisation : 10 mn

Délai de réponse : immédiat

Risques : infection utérine

Résultat : le gynécologue qui réalise l’examen vous en donne immédiatement les résultats, consignés sur un compte rendu d’hystérosonographie accompagnés des clichés
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Biopsie d’endomètre

DIAGNOSTIC

Quoi ? Prélèvement d’une petite zone de la muqueuse utérine

Comment ? Au cours d’un examen gynécologique, avec pose de spéculum

Quand ? Ne doit pas être réalisée si possibilité de grossesse en cours.

Pourquoi ? Etude histologique de l’endomètre

Douleur : nulle à très modérée

Durée de réalisation : 3 mn

Risque : infection utérine

Conséquence : petits saignements inconstants modérés dans les heures qui suivent
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Tests hormonaux

DIAGNOSTIC

Quoi ? Prise de sang non à jeun dosant certaines hormones

Quand ? En cas d’infertilité, le dosage de la FSH est le plus souvent réalisé au 3ème jour des règles

Résultats : Le gynécologue convient avec vous du mode de communication des résultats.
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Courbe ménothermique

DIAGNOSTIC

Quoi ? Prise de la température le matin, tous les jours, pendant trois cycles, avant le lever.

Pourquoi ? Etude de la qualité de l’ovulation et de la sécrétion en progestérone par l’ovaire en cas d’infertilité.
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Bilan Uro Dynamique

DIAGNOSTIC

Quoi ? Calcul des débits, pressions de l’urine dans la vessie et l’urèthre

Comment ? Calcul des condition de miction ; calcul des pressions à l’aide de sondes placées dans la vessie et l’urèthre.

Pourquoi ? En cas d’incontinence urinaire alors que l’examen clinique n’est pas totalement probant. En cas de prolapsus pelvien, afin d’évaluer le risque d’incontinence post opératoire.

Risques : Infection urinaire (boire 3 litres d’eau/j les trois jours qui suivent l’examen, consulter votre médecin en cas de brulures en urinant)

Douleur : nulle à très modérée ;

Durée : 20 mn ;

Préparation : venir vessie pleine

Résultat : Le gynécologue qui réalise l’examen vous en donne immédiatement les résultats, consignés sur un compte rendu de bilan urodynamique accompagnés des clichés et courbes.
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Hystérosalpingographie

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude radiologique de l’utérus et des trompes

Comment ? Injection par le col d’un produit de contraste iodé

Pourquoi ?

  • Etude d’anomalies du col (béance), du corps utérin (malformations) ou des trompes (degré de perméabilité)
  • Vérification de l’occlusion des trompes 4 mois après une stérilisation par méthode ESSURE

Risques : Infection de l’utérus ou des trompes

Douleurs : modérées à moyennes. Un antispasmodique est nécessaire.

Durée : 30 mn.

Préparation : aucune

Quand ? Ne doit pas être réalisée si possibilité de grossesse en cours.

Résultats : Le radiologue qui réalise l’examen vous en donne immédiatement les résultats, consignés sur un compte rendu d’hystérographie accompagnés des clichés.
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Scanner pelvien

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude radiologique des organes pelviens

Comment ? Utilisation d’un scanner (tomodensitomètre) utilisant des rayons X et réalisant des coupes tomographiques fines. Parfois injection veineuse d’un produit de contraste iodé.

Risques : nuls

Douleur : nulle

Contre-indication : personnes claustrophobes pathologiques, agitées ou présentant une obésité morbide

Résultat : Selon la complexité des images obtenues, le radiologue peut vous fournir un résultat immédiat, mais le plus souvent adresse un compte rendu au gynécologue qui vous informer du résultat.
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IRM pelvien

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude radiologique des organes pelviens

Comment ? Utilisation d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique nucléaire. Parfois injection veineuse de gadolinum.

Risques : nuls

Douleur : nulle

Contre-indication : personnes claustrophobes pathologiques, agitées ou présentant une obésité morbide

Précautions : Les médecins radiologues ont souvent besoin de remplir le vagin et l’anus de gel d’examen pour améliorer les performances de l’examen : prévoyez des garnitures.
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PetScan (ou Tomographie par émission de positrons)

DIAGNOSTIC

Quoi ? Etude radiologique et isotopique du corps entier

Comment ? Utilisation d’un scanner couplé à une sonde de détection de radioactivité. La radioactivité est issue de la fixation plus ou moins importante d’un traceur istopique (FDG)

Contre-indication : personnes claustrophobes pathologiques, agitées ou présentant une obésité morbide
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Coelioscopie (ou laparoscopie)

DIAGNOSTIC – TRAITEMENT
Il s’agit d’un acte chirurgical nécessitant une anesthésie générale et une brève hospitalisation, consistant à introduire dans l’abdomen un optique pour voir les organes génitaux (utérus, trompes, ovaires). Cet examen est souvent utile dans le bilan de certaines douleurs pelviennes chroniques et quasiment indispensable dans le diagnostic de certitude de certaines patientes atteintes d’endométrioses. La coelioscopie est aussi un acte de traitement de beaucoup de maladies gynécologiques.
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