Stérilisation volontaire

Irréversibilité de la stérilisation

La stérilisation volontaire se distingue de la contraception par son caractère irréversible : il faut considérer qu’en cas de stérilisation, il sera impossible de recouvrer sa fertilité.

Cadre légal

La stérilisation volontaire est encadrée par une loi posant deux conditions à la pratique d’une stérilisation.

  • La personne qui la demande doit être légalement majeure et responsable
  • Il est obligatoire de respecter un délai de réflexion de 4 mois entre la demande de stérilisation et l’acte

Le médecin qui la pratique doit également apprécier la demande.

Un mot de technique. La stérilisation féminine peut être obtenue par :

  • Une « ligature de trompes » (dite « stérilisation tubaire ») : interruption de la trompe par sa section, sa ligature, ou son « colmatage » (l’intérieur est bouché). C’est très généralement le geste pratiqué.
  • L’ablation des trompes (salpingectomie)
  • L’ablation des ovaires (ovariectomie) qui peut être décidée pour une maladie ovarienne ou un risque génétique
  • L’ablation de l’utérus (hystérectomie) qui peut être décidée en cas de maladie utérine concomitante à la demande

Types de stérilisations volontaires féminines : la stérilisation tubaire est réalisée

  • Généralement par les voies naturelles (hystéroscopie) grâce à des dispositifs montés en passant par le col et la cavité de l’utérus, dans la portion de la trompe proche de lui. Il faut 3 à 4 mois de délai après l’intervention pour s’assurer de l’obturation complète et effective des trompes (par hystérographie) et donc protéger les rapports d’un risque de grossesse dans ce délai. L’intervention est menée généralement en ambulatoire. L’hypnose est un moyen possible d’analgésie chez les femmes désireuses de cette méthode très utilisée au CHP St Grégoire.
  • Par voie coelioscopique, au moyen de clips posés sur les trompes
  • Au cours d’une dernière césarienne lorsque le couple en a fait la demande suffisamment tôt en début de grossesse.